Les ventes de voiture en Israël se portent bien, très bien.
Selon les chiffres officiels en effet, environ 258.000 voitures ont pris la route depuis le début de l’année
2016 par rapport aux 254.000 unités vendues en 2015 dans son ensemble, soit déjà plus début novembre.
De Janvier à Octobre le nombre de voitures neuves a en effet augmenté
d’environ 4.000 véhicules de plus que le chiffre de 2015 dans son
ensemble, qui a également été une année record pour l’industrie.
Ce
chiffre reflète au total un bond de 15,5% dans le secteur pour le volume des
ventes, comparativement à la même période l’an dernier.
Hyundai se maintient en tête du classement, avec 36.000 nouvelles
voitures enregistrées depuis le début de 2016 – soit une augmentation de
30,6% par rapport à la même période l’an dernier. La part de la marque
coréenne sur le marché israélien est de 14,1%.
Kia se classe pour sa part à la deuxième place en 2016 avec 34.000 véhicules
mis en circulation. Suivi par Toyota à la troisième place, avec près de
27.000 voitures puis Skoda à la quatrième place, avec 18.000 véhicules,
et en cinquième place Mitsubishi, avec 15.000 unités.
Et pourtant, selon l'Institut israélien de l'Energie et de
l'Environnement, le taux d’imposition sur un litre d’essence s’établit à 65%, soit
l’un des plus élevés parmi les pays développés. Ce qui représente 13 milliards de shekels de recette fiscale pour l'Etat.
Aussi, les Israéliens qui aiment à se plaindre du coût de la vie, des embouteillages et du manque de places de parking, ne font pas grand chose pour y remédier. Si bien sûr, ils créent des start-up inventives et innovantes, et des applications - du Waze, du Pango, du Cellopark, Pink Park et d'autres. Des solutions plus simples existent néanmoins, ne serait-ce que pour ceux qui vivent et travaillent dans les grandes villes. Car ils n'ont pas besoin d'une automobile au quotidien.
Mais le confort israélien c'est aussi ça : profiter de sa voiture, de la climatisation à fond, et payer des fortunes en essence, assurances, réparations, contrôle technique et bien sûr PV. A moins que ce ne soit le travail qui paie. Bref, pas vraiment de quoi se réjouir, vous ne trouvez pas ?
Méïr Ronen - CulturËl
4 novembre 2016
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